Faune et flore des Alpilles

Yakov – stock.adobe.com

Hivers doux, étés chauds et secs, vent violent et sols squelettiques font de ce territoire un lieu de prédilection pour des milieux naturels exceptionnels et souvent peu répandus, comme les pelouses sèche méditerranéennes, avec la faune sauvage qui leur est associée. La superficie importante des espaces naturels du Parc, ses escarpements rocheux et une pression humaine encore modérée en font également un espace favorable à la nidification d’espèces rares et menacées, comme l’Aigle de Bonelli ou le Vautour Percnoptère. Jalonné de nombreuses cavités (grottes, carrières…), ce territoire est également un site clé pour les populations de chauves-souris du Sud de la France.

Certaines de ces espèces emblématiques et rares nécessitent des mesures de gestion et de protection particulières, en raison de leur valeur patrimoniale et des menaces auxquelles elles sont soumises.

4
espèces
d’oiseaux

L’Aigle de Bonelli
(Aquila fasciata)

Le Vautour percnoptère
(Neophron percnopterus)

Le Grand-duc d’Europe
(Bubo bubo)

Le Faucon crécerellette
(Falco naumann)

Aigle de Bonelli
Vautour percnoptère © B. Berthemy
Faucon crécerellette
Hibou Grand-duc © D. Ledan

 

 

 

 

 

Lézard Ocellé – A. Simon

 

Le Lézard ocellé (Timon lepidus) est certainement l’espèce la plus emblématique du Parc.
En déclin généralisé en France, comme dans la Crau et les Alpilles, il bénéficie d’une protection internationale.

 

 

Le Pélobate cultripède (Pelobates cultripes), protégé également internationalement, est rare sur les Alpilles.

 

Pélobate cultripède – F. Desbordes
Minioptère de Schreibers – J-M Bompar

 

Le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii), rare dans les Bouches-du-Rhône et protégé internationalement, est très localisé dans le massif où l’ancienne carrière de Glanum est un des 3 plus importants sites d’hivernage français, avec 15% des effectifs nationaux.

 

 

Plusieurs espèces végétales font l’objet d’une protection nationale, comme la Nivéole d’été ou l’Hélianthème à feuille de Marum.

 

D’autres sont protégées au niveau régional et sont rares sur le territoire comme le Grand Ephèdre (crêtes des Opies, plateau de la Caume) ou l’Ophrys de Provence.

 

La valeur biologique du Parc a d’ailleurs été reconnue, sur le plan international et national, au travers de multiples mesures de protection et de désignation à des inventaires (Arrêtés préfectoraux de Protection de Biotopes, zone Natura 2000, programme européen Life).

Malgré ces reconnaissances officielles, ce capital naturel demeure fragile, et étroitement lié à l’évolution des activités des hommes. Les tendances actuelles (sur fréquentation, mutations agricoles, urbanisation dispersée…) font peser des menaces vitales sur une partie des espèces et de leurs habitats.

L’avenir de certaines d’entre elles se joue déjà, sous nos yeux : 6 couples de Vautours percnoptère étaient encore présents dans nos collines au début des années 80. Aujourd’hui, les Parcs naturels régionaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur mènent un  programme de préservation de ce rapace avec la Ligue pour la protection des oiseaux et le Conservatoire d’Espaces naturels PACA.

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