Le Programme de Développement Rural de la Région Sud Provence-Alpes-Côte-d’Azur a pour objectif de maintenir une agriculture compétitive afin de préserver son potentiel productif, l’emploi, et les externalités positives liées à la préservation d’un patrimoine naturel particulièrement riche.
L’agriculture régionale a subi un recul du nombre d’exploitants et de sa surface ainsi qu’un déficit de compétitivité. La Région comporte une importante zone de montage et des zones densément peuplées. L’agriculture doit donc faire face d’un côté à de fortes contraintes naturelles et de l’autre, à la compétition spatiale croissante de l’étalement urbain. La forêt régionale est sous exploitée et doit faire face aux risques naturels. L’attractivité des villages ruraux subit les déséquilibres du territoire.
Face à ces enjeux, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur engage 540 453 117 € de FEADER afin de :
- Soutenir l’agriculture et la sylviculture régionales comme des éléments stratégiques d’aménagement durable du territoire.
- Améliorer la compétitivité des entreprises agricoles sylvicoles et agroalimentaires pour que l’agriculture régionale constitue un élément stratégique de l’économie des territoires ruraux et périurbains.
L’agriculture régionale contribue à la structuration et à la préservation de l’espace, à la gestion des risques, à la protection des paysages, à la gestion du patrimoine naturel, comme au développement économique des zones rurales. Du fait de la concurrence des usages, les espaces agricoles souffrent de la pression foncière, génératrice de friches, alors que des agriculteurs sont en recherche de surfaces à exploiter.
Le Parc naturel régional des Alpilles en partenariat avec la Chambre d’Agriculture 13, la SAFER, Terre de Liens PACA, poursuit son effort en termes de dynamisation du foncier agricole et de reconquête des friches à travers un projet FEADER.
Le projet démarré en avril 2023 s’achèvera en octobre 2024, il se porte sur les communes de Lamanon, Saint Rémy de Provence, Saint-Etienne du Grès et Paradou.
Les objectifs du projet sont de :
- PRÉSERVER le foncier agricole à travers l’étude et la mise en œuvre de Zones Agricoles Protégées
- IDENTIFIER et REMOBILISER les friches agricoles
- SENSIBILISER agriculteurs, communes et grand public aux enjeux du foncier agricole
- INSTALLER de nouveaux agriculteurs ou consolider des exploitations grâce à ces friches
Le projet bénéficie d’un soutien financier européen de 211 733 €.
L’agriculture régionale contribue à la structuration et à la préservation de l’espace, à la gestion des risques, à la protection des paysages, à la gestion du patrimoine naturel, comme au développement économique des zones rurales. Du fait de la concurrence des usages, les espaces agricoles souffrent de la pression foncière, génératrice de friches, alors que des agriculteurs sont en recherche de surfaces à exploiter.
Le Parc naturel régional des Alpilles en partenariat avec la Chambre d’Agriculture 13, la SAFER, Terre de Liens PACA, l’ADEAR 13 et CASA 13 poursuit son effort en termes de dynamisation du foncier agricole et de reconquête des friches à travers un projet FEADER.
Le projet démarré en septembre 2018 s’achèvera en 2023 et porte sur les secteurs pilotes des communes d’Orgon, Sénas et Le Paradou.
Les objectifs du projet sont de :
- Protéger durablement les terres agricoles à travers la mise en place de zones agricoles protégées ;
- Remettre en culture des friches et restructurer le foncier agricole ;
- Générer une dynamique locale à travers un plan de travaux de reprise des friches et des acquisitions citoyennes.
Le projet bénéficie d’un soutien financier européen de 186 553,54 €.
Comme la majorité des forêts méditerranéennes, le massif forestier des Alpilles est le siège d’une multifonctionnalité marquée. Elle assure à la fois des fonctions économiques, sociales, culturelles, tout en constituant un réservoir de biodiversité et un écrin paysager soumis à un fort risque incendie, encore accentué par le changement climatique.
Pour être durable, la gestion de la forêt des Alpilles doit elle aussi être multifonctionnelle et transversale, qui intègre les volets paysagers, naturalistes, DFCI, la fréquentation et envisage la filière de l’amont l’aval.
Le Parc naturel régional des Alpilles a donc souhaité élaborer une nouvelle stratégie à l’échelle du massif, co-construite avec l’ensemble des acteurs et usagers du massif, à travers deux outils principaux:
- Une charte forestière de territoire
- Un plan d’approvisionnement territorial
Le projet a débuté en avril 2019 et s’achèvera en février 2021. Il est accompagné d’une démarche pédagogique pour largement associer les jeunes du territoire à l’élaboration de la politique forestière de demain.
Ce projet s’est construit avec un soutien financier européen à 80% de 143 803.72€.
Une démarche agro-écologique à accompagner en Provence-Alpes-Côte d’Azur
Enjeux :
- Développer des modèles de production en cultures pérennes moins dépendants des intrants et plus respectueux de l’environnement.
- Trouver de nouvelles ressources alimentaires pour le pastoralisme, qui soient de qualité, à l’écart des zones à forte densité de loup, fiables et durables.
- Développer des petites unités d’élevage de volailles en plein air pour répondre à une forte demande de consommation en circuit court.
Période : Initié en avril 2018, ce projet s’étendra sur 4 années pour s’achever en avril 2022.
Partenaires : Bio de PACA, GRAB, INRA PACA, Station expérimentale La Pugère, CERPAM, ITAVI, Parc naturel régional des Alpilles, Domaine du Merle et plusieurs arboriculteurs.
Le FEADER à travers son dispositif 73.06 a pour vocation d’accompagner financièrement l’équipement et la réalisation de travaux au sein des massifs disposant d’un niveau de risque de feu de forêt moyen à élevé. Les interventions visent à limiter la propagation des feux de forêt, assurer la disponibilité de la ressource eau, aménager ces espaces pour faciliter le travail en sécurité des forces de lutte et renforcer les investissements de surveillance.
L’appel à propositions encourage la réalisation d‘actions pérennes et stratégiques (pertinentes et prioritaires au regard des enjeux humains, environnementaux, etc… et des objectifs de lutte). Pour cela, les opérations de cloisonnement, de réduction de la biomasse combustible et relatives aux pistes et à leurs bandes débroussaillées de sécurité doivent pouvoir être réalisées :
- sur la base d’un foncier sécurisé, voire dédié à la DFCI (servitudes)
- en cohérence avec les documents de planification et d’aménagement prévus à cet effet : PDPFCI, Plans de massifs et PIDAF.
Dans les Alpilles le Plan de massif DFCI s’inscrit dans le cadre de l’objectif III du Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie des Bouches-du-Rhône. Ce document prévoit de « définir les stratégies d’emploi des ouvrages DFCI et de les hiérarchiser », « maintenir en état opérationnel ces ouvrages » (pistes forestières, hydrants, signalétique…), « consolider leur statut foncier » ou encore « mener une réflexion approfondie sur les coupures stratégiques ». C’est ce à quoi le Plan de massif doit répondre, en s’attachant à toujours concilier la DFCI avec les autres aspects multifonctionnels (sylviculture, pastoralisme, agriculture, usages …) dans le respect du paysage et de la biodiversité.
l’objectif de ce Plan de massif est d’intégrer dans la stratégie DFCI de nombreuses autres thématiques telles que la sylviculture, le pastoralisme, l’agriculture, les activités de pleine nature en lien avec la préservation du paysage et de la biodiversité. Ces thématiques sont croisées entre elles afin de proposer une stratégie transversale où chacun peut contribuer à la défense des forêts contre les incendies.
Cependant, il est indispensable d’identifier ce qui relève de l’animation DFCI, portée dans les Alpilles par le Parc naturel régional, et de l’animation opérationnelle de cette stratégie se traduisant, via ce PMPFCI, par des travaux de génie civil (citernes, pistes, bornes…) et génie forestier (BDS, éclaircie DFCI…). Le PMPFCI reste un document de planification relatif à l’aménagement et à l’équipement d’un massif forestier en vue de prévenir les risques d’incendie et de lutter contre eux. Néanmoins, compte tenu des enjeux identifiés dans le diagnostic, ce document propose, dans sa stratégie, des orientations de gestion et d’animation à but DFCI.
Chaque année c’est environ 250 000,00 €HT de travaux réaliser sur notre territoire grâce au financement du FEADER.
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