En suscitant l’émotion, en stimulant l’imagination, la curiosité et l’appropriation par le visiteur ; en proposant une approche sensible de l’histoire, de la culture, des espaces naturels et des paysages, la démarche d’interprétation a pour ambition de révéler l’identité des Alpilles et de transmettre ses enjeux environnementaux, patrimoniaux et économiques. L’interprétation s’attache à « l’esprit du lieu » et met en lumière les singularités de ce territoire, subtil reflet de l’alliance millénaire de l’Homme et des paysages qu’il habite et façonne, des milieux naturels qui l’entourent et l’inspirent, des pratiques culturelles qui naissent et évoluent avec lui.
Paysages en équilibre
Au cœur de la Provence, les Alpilles dressent leurs crêtes altières dans le ciel limpide. Véritable nef calcaire échouée dans les plaines agricoles, ce refuge rocailleux exalte depuis des siècles l’imagination des artistes qui en ont fait un paysage mythique. Mais loin des clichés, les Alpilles sont un territoire vivant marqué par des dualités intimes. Aux horizons cultivés, aux haies structurées et aux eaux domptées répondent avec un lyrisme saisissant les falaises déchiquetées, la garrigue aride, le couvert forestier et les gaudres imprévisibles. Dans un paysage composé depuis des millénaires au service de l’Homme, une riche biodiversité floristique et faunistique côtoie les vestiges des civilisations méditerranéennes.
Ces paysages en équilibre font la richesse et la renommée des Alpilles. Pour apprendre à les connaître, découvrir leur complexité et distinguer les faiseurs de paysages, une plongée s’impose dans l’histoire naturelle et culturelle de ce territoire varié.
Sur fond de crêtes bleutées s’étend une vaste plaine où les cultures s’imbriquent dans une mosaïque bocagère. Depuis les grands champs qui bordent le Rhône et la Durance, les haies de cyprès cloisonnent les cultures en des espaces de plus en plus réduits à mesure que les dentelles de pierre s’élèvent. Dans ces parcelles cloisonnées, tantôt gagnées sur les paluds, tantôt irriguées par les ramifications du canal des Alpines, prospèrent les riches terres aux cultures diversifiées. Depuis les berges de la Durance jusqu’à l’antique via Domitia, les produits maraîchers et les fruitiers sont maîtres, reflétant toute la variété des cultures de Provence, véritable jardin de la France.
C’est ici le pays des Félibres et de Frédéric Mistral : toute sa vie le poète provençal y a célébré la société paysanne, son labeur et ses traditions, dont les fruits du travail ont fait la richesse de Saint-Rémy-de-Provence ; c’est ici que Vincent van Gogh, dans sa quête éperdue de lumière, a peint les oliviers, les vergers, les semeurs et les moissonneurs, les cyprès aux silhouettes vacillantes et la beauté mystique de la nuit étoilée.
Saint-Rémy-de-Provence – Pèr draio e pèr camin à VTT 4h 32,3km
La Petite Crau conserve tant bien que mal l’une des dernières draio des Alpilles au bord de laquelle subsistent de nombreux témoins d’une vie rurale tournée vers l’activité pastorale : bergeries, croix de St-Véran (patron des bergers), chapelle de N-D de Vacquières et sa source miraculeuse, mais aussi les coussouls relictuels, ces pelouses sèches intimement liées aux troupeaux et animées de nombreux oiseaux qui affectionnent les milieux ouverts. Entre chemins pierreux et villages de la plaine agricole, la Petite Crau offre de beaux points de vue sur les crêtes bleutées des Alpilles qui ont marquées l’enfance de Frédéric Mistral.
Fiche-randonnée « Pèr draio e pèr camin à VTT » disponible dans les Offices de Tourisme et à la Maison du Parc.
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Saint-Rémy-de-Provence – Musée des Alpilles
Dans l’intimité d’une architecture d’époque Renaissance, le musée des Alpilles s’attache à rendre sensible et intelligible tout ce qui fait les fondements de la culture du territoire des Alpilles. Ses collections variées illustrent la relation étroite entre l’homme et la nature. Elles soulignent l’attractivité artistique du territoire, en révélant parmi des œuvres de renommée internationale nées ici, le travail remarquable de créateurs discrets, anonymes ou de notoriété locale.
Expositions temporaires et ateliers de pratique artistique rythment l’année pour une découverte renouvelée.
Depuis les plaines, l’omniprésence magnétique des Alpilles découpe l’horizon. Leur abord révèle pourtant le mirage de cette montagne fantasmée : les crêtes, si altières au loin, dévoilent leur modeste échelle ; écran minéral, collines dures et austères. Le long des antiques via Domitia et via Aurelia se déploient les paysages mythiques de Provence. Vergers d’oliviers ponctués d’amandiers et vignobles occupent les pentes douces avant de pénétrer profondément dans la pinède tandis que les promontoires accueillent les vestiges de gloires passées. Au gré des pistes et chemins grimpant progressivement les pentes se découvrent les multiples paysages du massif. Alors que la pinède s’épanouit entre Saint-Gabriel et Saint-Rémy, pelouses pastorales et garrigues se déploient de crête en crête, arrimées à un sol pauvre où affleure la roche-mère.
Profitant de cet emplacement stratégique dominant les plaines et les voies commerciales, les pourtours du massif ont très tôt été le refuge des Hommes. Les témoins de cette occupation sont partout : extrayant les ressources, bâtissant des refuges, érigeant des lieux de pouvoir et d’observation, ils ont inscrit dans la pierre la succession des civilisations. Insaisissables, les Alpilles dérobent cependant au regard leurs secrets les mieux gardés. Il faut emprunter les vallons encaissés, explorer les replis où se lovent les forêts de chênes, découvrir les cirques au creux desquels somnolent les mas prospères et pénétrer les carrières aux allures de cathédrale pour en sonder le cœur.
Ultime symbole de cet enchevêtrement inextricable, la cité des Baux, « capitale troglodytique », est juchée au cœur de son « cirque incroyable fait de cercles concentriques de plus en plus abrupts, érodés par les vents en monstres fantastiques ».
Des ruelles ombragées du village médiéval d’Aureille jusqu’au cœur des Alpilles, parcourez pinèdes et garrigues sous l’œil des grands rapaces méditerranéens. Laissez-vous charmer par les senteurs chaudes et capiteuses ; embrassez d’un regard les rameaux argentés des oliviers au pied d’imposantes falaises et les plaines fertiles qui s’épanouissent du Mont Ventoux jusqu’à la mer.
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Les Baux-de-Provence – Vie secrète des Baux
En hiver, munissez-vous d’une paire de jumelles et observez les discrets et colorés Tichodrome échelette et Monticole bleu virevolter dans les parois rocheuses de la cité des Baux de Provence depuis le sentier des Trémaïe.
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Flânerie entre les oliviers
Visitez les oliveraies et dégustez la très réputée huile d’olive AOC des Baux-de-Provence dans l’un des nombreux domaines oléicoles des Alpilles.
Retrouvez les oléiculteurs en vente direct dans les Alpilles.
Saint-Rémy-de-Provence – Site archéologique de Glanum et Hôtel de Sade
Découvrez la source sacrée et les imposants vestiges de la cité gallo-romaine de Glanum, ancrée dans le massif calcaire et veillée par le Mont Gaussier. Installée au cœur du massif des Alpilles, au carrefour de grandes voies de circulation, la cité gauloise fut baignée d’influences grecques puis romaines et connaît son plein développement à partir du IIe siècle avant notre ère.
Enchâssé entre les éminences calcaires du Luberon et des Alpilles, le lit de la Durance se devine le plus souvent sans se dévoiler. Les corniches escarpées se dressent fièrement, véritables remparts infranchissables, points de mire dominant les vergers qui se déploient entre les haies de cyprès. Dans leur grandeur brute, les paysages conservent l’empreinte du Fléau de Provence. Toute la relation ambiguë que l’Homme entretient avec la rivière est ici résumée : à la fois voie de communication, ressource indispensable et féroce menace, la Durance est aussi précieuse que redoutée.
Impétueuse et changeante, la Durance a, à de multiples reprises, modifié son cours et creusé ses portes entre les promontoires des Alpilles. Des hauteurs du Défens d’Eyguières, le regard embrasse le lit fossilisé de l’ancien fleuve. Au Nord, la plaine de Sénas est le témoin monumental d’une boucle que les eaux de la Durance ont suivi durant 2 millions d’années. Il y a 18 000 ans s’ouvre le seuil d’Orgon : la Durance s’écoule dès lors vers le Nord, abandonne son delta et rejoint le Rhône. Pour preuve de son passage, elle laisse derrière elle l’immense champ de galets de la Crau.
Discrète, l’eau n’en est pas moins omniprésente. À l’image des routes et voies ferrées, les canaux fendent la plaine de leur rectitude. Au XVIe s., Adam de Craponne ouvre ainsi la voie à la transformation des terroirs et à la mise en culture de la Crau par la création d’un ouvrage d’art captant ingénieusement les eaux de la Durance descendues des Alpes. Le réseau d’irrigation gravitaire ne cesse de se complexifier jusqu’au XXe s., faisant des partiteurs de Lamanon et d’Eyguières les clés de voûte de l’agriculture des Alpilles.
Eyguières – Le massif du Défens 2h 7,2km
Surplombant les pâturages de la Crau au Sud et la vallée de la Durance au Nord, le Défends d’Eyguières offre un vaste panorama où le regard embrasse les étendues de la Crau tandis que le franchissement de la Durance et du Luberon annoncent les premières étapes vers les alpages.
Fiche-randonnée « Le Défens d’Eyguières, sur les pas de la transhumance » disponible dans les Offices de Tourisme et à la Maison du Parc
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Sénas – La Cabre et la Pécoule 2h 5,3km
La colline de la Pécoule se détache du massif des Alpilles comme un minuscule îlot au milieu de la grande plaine de la Durance. Entre les discrets vallonnements de son relief sculpté de petites barres rocheuses, elle abrite de petits écrins de verdure riches d’une grande biodiversité.
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Orgon – Visite guidée d’Orgon par le Musée Urgonia
Profitez d’une visite historique du (trop) méconnu village d’Orgon, entre Durance et chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Partez à la découverte de ses ruelles médiévales, de ses riches façades de la Renaissance et des vestiges de l’orgueilleux château du Duc de Guise.
Informations et réservations au 04 90 73 09 54 ou urgonia.mediation@orgon.fr
Entre Crau irriguée et Crau sèche, marais cultivé et marais en eaux, les ingénieurs ont façonné ces paysages de plaines. Craponne, Boisgelin, Van Ens : par leurs noms, les canaux perpétuent le souvenir de ces hommes animés par une volonté inflexible de dompter la ressource et rappellent la révolution agricole permise par les grands ouvrages hydrauliques. Depuis les partiteurs de Lamanon et d’Eyguières se déploient au fil des canaux d’irrigation les prairies de fauche de la Crau. Les grandes parcelles sont rythmées par la foisonnante végétation qui borde les canaux tandis que les hautes haies de cyprès ne sont dominées que par la silhouette tutélaire des Opies. Les verts tendres des vergers et des prés ont remplacé les tons ocre et brun du coussoul. Au franchissement d’un canal apparaissent cependant les reliquats des vastes pelouses pastorales parsemées de galets que seuls les moutons semblent habiter. Sous le soleil de plomb d’un ciel limpide, les immensités arides balayées par le vent laissent une impression d’infini. L’étrangeté de ce « champ de cailloux » exalte l’imaginaire depuis l’Antiquité, cherchant dans cette singularité géologique des origines mythologiques.
En suivant le parcours rectiligne de l’antique via Aurelia vers l’ouest, la « plaine à asphodèles » prend subitement fin ; versants boisés ou de garrigue rase et plans herbeux des parcours à moutons composent un surprenant belvédère où le regard embrasse la dépression qui accueille les eaux collectées par le marais des Baux. Composite et composé, l’amphithéâtre cultivé ne garde lui aussi que de rares reliques de son faciès d’antan. Quelques zones humides accolées à sa limite sud accueillent encore échassiers et cistudes qui s’y nourrissent et reproduisent. Une fois franchi le verrou de Barbegal, un chapelet de petites collines, véritable archipel, surplombe la plaine où se déversent parfois les eaux du Rhône.
Les derniers vestiges des étendues steppiques de la Crau et des zones humides du marais des Baux, reliquats d’une histoire culturelle et naturelle plurimillénaire, offrent ainsi un aperçu saisissant de la richesse de ces habitats et de l’évolution radicale des paysages par la gestion de la ressource en eau.
Arles – Le marais des Baux à vélo
Les dents calcaires qui bordent le nord du marais recèlent parmi les plus importants sites archéologiques du territoire. Les hypogées de Fontvieille et la meunerie romaine de Barbegal sont des exemples exceptionnels de l’ingénierie humaine. Tout comme les Tours de Castillon, ils sont intimement liés à l’ancien marais et ses ressources. Découvrez le marais des Baux à travers les âges dans une boucle cyclable à la journée qui vous emmène, au départ du marais de Beauchamp vers le secret hypogée du Castelet jusqu’aux Tours de Castillon, en passant par les vestiges de l’imposante Meunerie antique de Barbegal. Pour finir, attardez-vous dans la fraicheur silencieuse de la Réserve naturelle régionale de l’Ilon, dernière relique écologique du marais des Baux.
Saint-Martin-de-Crau – Écomusée de la Crau
Découvrez les secrets de la dernière steppe d’Europe occidentale : ses légendes, son écosystème si particulier, ses allures de désert qui regorge pourtant de vie et sa tradition pastorale plurimillénaire. Un écrin de savoir pour tout connaître de l’inestimable trésor qu’est la Crau.
Ouvert du mardi au samedi de 9h à 17h
Adresse : 2, Place Léon Michaud 13310 Saint-Martin-de-Crau
Contact : 04 90 47 02 01
Le Paradou – Les Tours de Castillon 2h 5,1km
Marquant la bordure Nord du marais des Baux, les Rochers de la Pène accueillent les vestiges de la forteresse de Castillon. Déambulez entre les imposantes tours, cheminez sur l’épine calcaire bercée d’un doux soleil d’automne. Profitez d’une vue incomparable sur l’ensemble du massif des Alpilles et laissez-vous emporter dans un temps pas si lointain où le marais était en eaux.
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Le Schéma d’interprétation du territoire des Alpilles
En abordant l’espace dans sa globalité, le schéma d’interprétation est un outil d’aide à la décision pour la création de médias d’interprétation (développement d’itinéraires de randonnée pédestre et cyclotouristique, aménagement de sites, développement d’outils de médiation des patrimoines, animations culturelles, etc…) qui limite les risques de redondance, d’incohérence et d’autoconcurrence de l’offre de découverte, tout en permettant d’identifier et de mettre en avant les richesses propres aux Alpilles. Par une structuration de l’offre de découverte existante, son enrichissement et sa mise en cohérence à l’échelle du territoire, le schéma d’interprétation permet d’appuyer et d’approfondir la stratégie écotouristique du Parc naturel régional des Alpilles.
20 Fiches-action pour enrichir l’offre de découverte
Les Fiches-action représentent la déclinaison opérationnelle du schéma d’interprétation du territoire des Alpilles. Elles proposent un panel d’outils et d’actions variés à mettre en œuvre pour créer du lien entre les offres de découverte existantes, les compléter quand c’est nécessaire, leur permettre d’évoluer et de rencontrer de nouveaux publics quand c’est possible. La mise en place progressive de cette offre permet de restructurer et d’enrichir la découverte des patrimoines en espaces naturels, de soutenir les efforts de sensibilisation et d’éducation à l’environnement et au territoire, d’apporter une plus-value à l’expérience de visite et s’affirme comme un soutien à l’économie rurale par le développement d’une offre agritouristique.
- FA 1 – Lou Prouvençau parla dis Aupiho
- FA 2 – A la poursuite de la Cabro d’Or
- FA 3 – Belvédères de gloires et de légendes
- FA 4 – Observatoire Participatif des Paysages
La création du GR©69 La Routo, porté par la Maison de la Transhumance, s’accompagne du développement de points d’intérêts apportant une plus-value économique, touristique et culturelle aux territoires parcourus et mettant en valeur leur relation à la transhumance et à l’élevage pastoral.
Combinant une grande variété de produits, des exploitations à taille humaine et une culture gastronomique reconnue aussi bien à l’échelle locale qu’internationale, le territoire des Alpilles est aussi celui du goût.
- FA 7 – Paysages à croquer
- FA 8 – Flâneries entre les oliviers
Loin des clichés de carte postale, on sort des sentiers battus pour se plonger dans les secrets des petits et grands sites qui font tout le caractère des Alpilles.
- FA 9 – Archéo-randos
- FA 10 – Ornitho-randos
Les Hommes entretiennent depuis des millénaires une relation spécifique au marais des Baux, entre préservation et assèchement. A travers ses reliques historiques et naturelles, cette histoire se découvre au rythme des étapes dans un paysage trop souvent méconnu.
Les paysages agricoles des Alpilles, réservoirs de traditions et d’une riche biodiversité, n’ont eu de cesse d’inspirer les artistes du Félibrige qui ont rendu de vibrants hommages à la société paysanne provençale. Le bocage provençal, fruit des mutations de l’agriculture paysanne, démontre non seulement l’adaptabilité de la filière agricole mais aussi la richesse des milieux qu’elle façonne.
Les forêts méditerranéennes sont soumises aux rudes épreuves des aléas climatiques : sécheresses, précipitations irrégulières, vents violents et feux fréquents. Ainsi, le massif calcaire des Alpilles ne présente un aussi dense couvert forestier que depuis une période très récente, qui correspond, d’une part à la déprise agricole et pastorale engagée dès la Première Guerre Mondiale, et d’autre part à une lutte contre l’incendie plus efficace. Depuis un siècle, la végétation des Alpilles évolue ainsi plus aisément vers le stade forestier.
- FA 16 – Cultures forestières
Les paysages minéraux des Alpilles composent un écrin secret qui recèle bien des curiosités géologiques : réseau karstique, taffoni, bauxite et carrières exploitées depuis l’Antiquité évoquent un monde souterrain oublié. À l’instar des milieux rupestres naturels, les grands sites souterrains hérités de l’exploitation de ces ressources abritent une biodiversité insoupçonnée, fragile et menacée.
- FA 17 – Souvenirs de Bauxite
- FA 18 – A l’assaut de la carrière
- FA 19 – Eici l’aigo es d’or
Lien entre la Provence rhodanienne et les sommets alpins, la vallée de la Durance est depuis des millénaires une voie de communication structurante de la Provence. Si la plaine de Sénas et les Alpilles lui doivent leurs riches terroirs agricoles, la rivière capricieuse et torrentielle a, à de multiples reprises, quitté son lit, inondé la plaine et causé de nombreuses destructions.
Réaliser un projet d’interprétation
Les communes, institutions culturelles, sites d’accueil du public, Offices de tourisme, associations locales, professionnels de l’agriculture ou du tourisme… peuvent tous s’investir dans l’interprétation des Alpilles et faire découvrir de manière pédagogique et sensible une facette de ce territoire singulier.
Qu’il soit issu des fiches-action du schéma d’interprétation ou qu’il s’inscrive en complémentarité de cette offre, un projet d’interprétation ne s’improvise pas. Pour réaliser un projet d’interprétation qualitatif et pertinent, il faut quelques préalables : adopter une posture de concertation, s’entourer de compétences et connaître ses publics. Un guide pratique est là pour accompagner cette démarche.