Exposition BIRDLAND – Victoria Arney

Dans le Parc naturel régional des Alpilles, les paysages variés sont issus d’une alliance millénaire entre les forces lentes de la nature et le travail des hommes et des femmes qui les ont façonnés. La richesse écologique est ici le fruit de ces interactions et s’exprime intensément dans les différents milieux naturels, agricoles, et même au sein des villes et villages. Tout naturellement, falaises, piémonts vallonnés, plaines, forêts et garrigues, pelouses sèches, zones humides ou champs cultivés, sont autant d’habitats pour nombre d’oiseaux. Les emblématiques rapaces que sont l’Aigle de Bonelli ou le Vautour percnoptère ne peuvent résumer à eux seuls l’extraordinaire richesse des 250 espèces qui peuvent être vues ou entendues dans le Parc.
Par leur présence familière ou remarquable, tonitruante ou discrète, les rapaces nocturnes et les passereaux tissent un paysage sonore propre à chaque territoire. L’écoute attentive de leurs chants territoriaux et d’appels offrent aux naturalistes de précieux indices de la richesse écologique qui nous entoure. La fragilité d’un milieu, la santé d’un écosystème, le rythme éternel des jours, des nuits et des saisons, semblent alors suspendus aux mélodies scandées de l’aube au crépuscule par les oiseaux chanteurs. Pour tout un chacun, c’est un des bonheurs simples qu’offrent la nature. Pour l’artiste, c’est une formidable source d’inspiration.
Alliant art et préoccupation écologique, le travail de Victoria Arney a tout naturellement trouvé sa place à la Maison du Parc et au Musée des Alpilles, deux lieux privilégiant une approche et une découverte sensible du territoire des Alpilles.

 

1 ARTISTE
2 SITES

BIRDLAND I

du 2 mai au 29 septembre 2023
Maison du Parc naturel régional des Alpilles
2 blvd Marceau, 13210 Saint-Rémy-de-Provence
du lundi au vendredi 9h-12h et 14h-17h

BIRDLAND II

du 24 juin au 30 septembre 2023
Musée des Alpilles
1 place Favier, 13210 Saint-Rémy-de-Provence
du mardi au dimanche 10h-13h et 14h-18h

Sous la verrière, le travail monumental de Victoria Arney fait onduler dans l’espace le chant mélodieux du Rossignol philomèle dont les trilles complexes raisonnent de jour comme de nuit. Les longs rouleaux de papier se déplacent au moindre souffle d’air. Ils évoquent la gracilité, voire la fragilité, de l’instant. Dans les salles historiques de la bastide saint-rémoise, le visiteur est invité à déambuler à travers les chœurs qui rythment l’aurore méditerranéenne, à discerner les oiseaux dont l’artiste grave minutieusement les chants dans le bois et à découvrir le travail des élèves de l’école de la République à Saint-Rémy-de-Provence, dont l’initiation aux richesses de l’avifaune s’entrecroise avec la production d’une installation artistique.
Le visiteur est là aussi invité à lever les yeux le long du grand rouleau de papier déployé tout en rejoignant l’espace arts graphiques. Dans le cabinet, l’univers de Victoria s’offre aux regards, les oiseaux en de simples traits et traces sont là. Dans l’atelier, une mosaïque de cyanotypes rappelle la migration et les paysages que traversent les oiseaux, au mur sont rassemblés les planches de bois gravées des sillons des sonagrammes… Ces partitions font partie du film Birdland à découvrir également et seront interprétées par le musicien de jazz britannique Jim Howard à l’occasion de l’inauguration des expositions le 1er juillet.
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