La langue provençale

Chaque Parc naturel régional de France a ses particularités, dans lesquelles les aspects linguistiques et littéraires ont leur place. C’est ainsi que certains sont intimement liés à une langue régionale, comme par exemple le Parc de Bretagne, le Parc des Volcans d’Auvergne ou encore celui du Haut Languedoc ou de Corse.

Gaudre, roubine, bouvine, draille, grossane… sont des mots employés au quotidien par tous les habitants des Alpilles, parfois sans savoir qu’ils sont issus du provençal. Cette langue résonne également dans tous les recoins des Alpilles, au travers des noms de lieux-dits, de mas, de rues.

Le Parc des Alpilles, lui, est le creuset d’une langue sincère et symbole de solidarité, qui a donné naissance à un courant littéraire : le Félibrige. Son plus éminent représentant, Frédéric Mistral est honoré en 1904 par le Prix Nobel de littérature pour son oeuvre poétique Mireio.

Le Félibrige

En fixant de façon écrite, au XIXe siècle, la langue provençale parlée dans les Alpilles, en particulier par l’adoption d’une graphie facile et moderne, Frédéric Mistral lui a ouvert d’autres horizons.

Les Alpilles ont été un foyer actif de cette « Renaissance provençale » commencée il y a 150 ans avec la fondation du Félibrige, grâce aux nombreux enfants du pays qui y ont puisé la source de leur inspiration : Charloun Rieu, du Paradou, Joseph Roumanille et Marie Mauron, de Saint-Rémy, Jean-Calendal Vianès et Sully-André Peyre, de Mouriès, Charles Galtier, d’Eygalières… et Frédéric Mistral, qui de son mas natal à Maillane, veillait sur ses Alpilles inspiratrices. Poètes ou écrivains, ils ont chanté la Provence dans leur langue maternelle, le Provençal, et marqué ainsi toute l’histoire littéraire jusqu’à aujourd’hui.

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